Ce dispositif est gratuit et ouvert à toutes les familles résidant dans les communes genevoises. Celles-ci peuvent être orientées vers l’APMF par les pédiatres, les enseignants, le personnel des crèches, l’Institution genevoise de Maintien à domicile (IMAD), le Groupe intercommunal pour l’Animation parascolaire (GIAP), le Service social inter-entreprises, les centres de loisirs ou encore les centres d’action sociale.
Ce service n’est pas destiné aux familles suivies par le service de protection des mineurs (SPMi).
Action Préventive en Milieu Familial (APMF)
La Fondation officielle de la jeunesse a décidé de suspendre temporairement la prestation Action préventive en milieu familial (APMF). Cette décision vise à permettre une réflexion sur un nouveau modèle de financement durable, reposant principalement sur des fonds publics, afin de garantir la stabilité et l’indépendance de cette prestation destins à l’ensemble des familles du Canton.
D’ici là, la prestation reste assurée pour les familles déjà suivies et dans la limite des fonds encore disponibles. Un accompagnement de fin de suivi est mis en place de manière individualisée. Les familles concernées sont orientées vers le service social de leur commune ou vers une autre solution de partenariat adaptée à leur situation.
Cette décision ne remet pas en cause la qualité du travail réalisé ni l’engagement professionnel de l’équipe éducative et de sa direction, largement reconnus par les familles et les partenaires du réseau. Elle s’inscrit au contraire dans une volonté de consolider ce dispositif, dont la pertinence a été soulignée notamment à travers la motion 3037A du Grand Conseil en faveur de la pérennisation de cette prestation préventive. Les bénéfices observés de cette mesure, en matière de prévention de la déscolarisation, de l’isolement ou la délinquance, demeurent pleinement reconnus.
La Fondation officielle de la jeunesse tien à remercier chaleureusement les communes et donateurs privés pour leur soutien et leur contribution au financement de cette prestation, qui vise à améliorer le bien-être de l’enfant et de sa famille. Elle mènera, au cours des prochains mois, une réflexion concertée avec l’ensemble de ses partenaires, notamment communaux, afin d’envisager la reprise de la prestation dans les meilleures conditions dès 2027.
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L’Action Préventive en Milieu Familial (APMF) s’adresse aux parents qui ont des questionnements ou qui rencontrent des difficultés avec leurs enfants. Mis en place à la demande des familles, le dispositif leur propose une aide éducative professionnelle et à domicile.
A vocation préventive, le programme vise à poser un cadre éducatif dans la famille et redonner des compétences aux parents avant que les situations ne se péjorent.
Le concept de soutien à la parentalité vise à améliorer le bien-être de l’enfant et des parents, ainsi qu’à offrir un peu de répit à l’ensemble de la famille. Basé sur la verbalisation des problèmes et la définition des rôles de chacun, le suivi est mené en toute confidentialité, par une équipe de professionnels de l’éducation spécialisée qui interviennent sur les registres éducatif, relationnel et communicationnel.
En partenariat avec le Grand-Saconnex !
Au secours des parents dépassés : Souvent divorcés, jonglant avec le travail et le ménage, il arrive que les parents ne s'en sortent plus avec leurs enfants. Découvrez le reportage sur l'APMF avec la RTS !
Sabrina*, divorcée, jongle avec son travail, une formation et l’éducation de sa fille de 12 ans. Elle a parfois l’impression d’être dépassée: «Ma fille manque d’autonomie, elle peine à se concentrer à l’école, ne fait pas ses devoirs sans mon aide, ne range pas ses affaires. Cela mène à des crises et des tensions. Je ne savais plus quoi faire, je n’arrivais pas à communiquer avec elle». Sabrina a emmené sa fille chez un psychologue, mais rien n’a changé. Alors, lorsque la maîtresse d’école lui parle de l’APMF, elle n’hésite pas. «Ça ressemblait à une super nanny, c’est ce qu’il me fallait!» Depuis deux mois, Annick, éducatrice, rencontre Sabrina et sa fille une à deux fois par semaine, parfois seule à seule et hors du domicile. «Grâce à Annick, je me suis rendu compte de mes erreurs et de ma tendance à surprotéger ma fille. Elle m’aide à remettre un cadre à la maison. J’avais besoin d’un regard extérieur et de conseils pour prendre du recul.» Par exemple, sur les conseils d’Annick, mère et fille ont élaboré ensemble un planning des tâches et règles à respecter.
Article paru en mars 2025 dans le Grand-Saconnex informations
